AVARANEWS N° 18 - AVRIL 2018
Martine et Mira : un tandem en or au service de l’association
Si l’Avarap est animée essentiellement par des bénévoles, son fonctionnement requiert une présence permanente. Assurée par Martine et Mira qui veillent au quotidien à la bonne gestion de l’association.
Martine, la pionnière
En 2006, notre association décide de recruter une assistante pour accompagner son développement. C’est Martine qui nous rejoint. Maman de deux jeunes enfants, elle a décidé d’interrompre un CDI à plein temps qui pourtant la passionne. « J’aimais l’autonomie et la variété des tâches, on faisait tout ». Responsable dans une start-up qui développe des logiciels de paye pour le secteur du spectacle, du marketing, de la communication et du commercial, elle décide de travailler à mi-temps et d’être assistante.
C’est pour elle un choix de vie. Elle répond à une petite annonce publiée par l’Avarap. Elle est séduite par l’associatif. « C’est une façon de donner du sens, c’est valorisant ». A son arrivée, pas de définition de poste, elle retrouve l’autonomie et la polyvalence qui lui plaisent tant.
Elle va vivre et être associée à la véritable révolution que l’Avarap opère pour faire face à une demande croissante. Avec une nouvelle génération de bénévoles qui rejoignent l’Avarap et apportent, tous à leur mesure, leur pierre à l’édifice, elle accompagne la mise en place d’une base de données, l’informatisation des processus… une professionnalisation de l’association indispensable pour gérer une cinquantaine de groupes par an, soit environ 650 participants.
La nécessité d’une embauche : Mira entre en scène
En 2012 il est question d’étoffer ce poste, le mi-temps n’étant plus suffisant pour faire face à la multiplication des tâches. Coïncidence, c’est aussi en 2012 que Mira revient en France, à Montrouge, après deux expatriations. Elle vient de passer trois ans aux Etats-Unis et trois ans au Brésil (sa patrie). Ce sont des périodes très riches pour elle et ses enfants.
« En fait, avoir une activité, c’est vital pour moi, voir des gens, avoir des contacts. » Elle est prête à se remettre au travail, mais « pas à n’importe quel prix ». Elle reprend langue avec Martine, leurs fils aînés s’étant connus en primaire à Montrouge. Martine lui fait part d’une possibilité d’emploi à l’Avarap. Des premiers contacts sont pris en 2013. La proposition que notre association lui fait est en ligne avec ses priorités : le mi-temps lui permet de conserver du temps pour ses trois fils alors âgés de 15, 12 et 9 ans. Et l’associatif correspond à un engagement qu’elle a toujours eu : alphabétisation d’adultes au Brésil, aide scolaire en milieu défavorisé. L’embauche se concrétise en 2014.
Un binôme complémentaire et efficace
Martine et Mira mettent en place une complémentarité à la fois sur les horaires et sur les tâches, ce qui n’empêche pas une certaine polyvalence, « on est là pour aider, elle gère, je gère, nous gérons », c’est leur devise.
Plus spécifiquement, Martine s’occupe du suivi des groupes sur la base de données : inscription des membres, création du lien d’inscription, création de l’accès Web. Puis elle assure le suivi de la vie des groupes : choix du nom, visite du parrain référent, cooptation de l’Animateur, départ du Parrain/Marraine, sublimation. Elle est également responsable de la gestion des cotisations des participants et des adhérents et assiste le secrétariat général.
Les fonctions de Mira sont, elles, axées sur le site. Sur le site privé « AvaraClub » : création et suivi des évènements, suivi des ateliers inter groupes, cafés réseaux, soirées, dîners, déjeuners. Actualisation du site Public. Elle est également responsable de la logistique liée aux locaux de l’association.
Un plébiscite du monde associatif
Mira s’est « tout de suite sentie très bien dans une atmosphère bienveillante ». La présence de Martine a évidemment facilité son intégration : « L’autonomie avec un recours, ça rassure et renforce la confiance en soi ». « On a le sentiment de ne pas venir travailler par force, on s’épanouit avec l’Impression d’apprendre plein de choses. »
Pour Martine, si le contenu du job n’est pas différent de celui d’une PME, « travailler avec des bénévoles qui sont là parce qu’ils ont envie d’y être, ça change l’état d’esprit ». Elle apprécie tout particulièrement la qualité des échanges, « c’est valorisant, on participe à aider des gens et cela donne du sens, on est vraiment dans cette éthique. »
Et pour conclure, elles apprécient la préoccupation des responsables dont la question fréquente est : « Alors, tout va bien… ? »