AVARANEWS N° 43 - AVRIL 2021
Anne Courtois : « L’AVARAP m’a remise en mouvement et le groupe
m’a permis de valider les choix qui ont présidé la création d’ABCD Communication ! »
Baignant depuis l’enfance dans la mouvance associative – son père a été longtemps maire d’un village près de Nantes et ses deux parents sont très investis dans des associations d’intérêt général – Anne Courtois ne pouvait pas faire moins que de s’adresser à une association pour « réfléchir sereinement et faire le point sur [son] avenir professionnel à l’aube de la quarantaine ». Ce sera l’AVARAP pour « la force de l’humain et le sérieux de la méthode ». Son parcours lui a permis de se remettre en selle et il n’est pas étranger au lancement de son activité.
Anne Courtois a pu puiser aux meilleures sources d’information pour confirmer tout le bien qu’elle avait recueilli par le bouche à oreille sur l’AVARAP et son efficacité. « J’ai travaillé pendant quatorze ans chez TNS Sofres avec Chantal Lasocki, confie-t-elle. Comme je savais qu’elle était investie dans l’AVARAP [elle est membre du Comex, responsable de l’organisation des groupes jeunes et très investie dans la communication], je lui ai passé un coup de fil et c’est comme cela que je me suis retrouvée dans la réunion d’information puis dans un groupe. »
Elle commence son parcours en début 2014. « Notre groupe “Onze bouge” a été une expérience humaine très enrichissante, se souvient-elle. Notre parrain était hyper professionnel. La bienveillance sans complaisance était de mise et nous étions tous là pour avancer dans une excellente ambiance. »
Elle présente son miroir « un moment qui bouscule et une excellente façon d’apprendre le lâcher prise » et, lors de la Récolte, le groupe la confirme dans ses choix : elle peut déployer ses compétences et ses talents dans les métiers de la communication, du marketing ou dans la RSE dans le cadre de structures à taille humaine ou en créant sa propre activité. Ce n’est pas une révolution mais cela remet en mouvement et, surtout, elle trouve son futur poste avant la sublimation du groupe, même si elle crée tout de même, une attitude prémonitoire, sa structure pour se donner les moyens d’exercer son activité à son compte.
Entreprendre, une voie familiale
Elle suit en cela une tradition familiale bien établie, ses parents étant agents d’assurance. Née et élevée dans les environs de Nantes – « Je suis une petite LU pur beurre », sourit-elle – dans une famille de quatre enfants, elle a toujours connu ses parents investis dans l’associatif, son père étant maire de sa commune et sa mère participant à plusieurs structures d’intérêt collectif.
Elle intègre deux établissements dans les Pays-de-Loire comme pensionnaire « cela va durer dix ans… ». Elle y poursuit une scolarité « plutôt comme bonne élève, studieuse et bosseuse ». Elle choisit la filière économique et sociale et obtient vite un BTS en communication/ marketing.
Désireuse d’acquérir un bon niveau d’Anglais (« J’étais nulle ! »), elle s’envole pour les Etats-Unis et s’emploie comme jeune fille au pair dans le New Jersey pendant six mois, une période très heureuse pendant laquelle elle découvre tous les week-ends la vie new yorkaise en compagnie d’autres expatriés.
Après cette pause très enrichissante, en immersion dans un milieu parfois déconcertant (« Les Américains sont très binaires… »), elle rentre en France et poursuit ses études. Elle décide de rejoindre une université de lettres pour obtenir une licence de communication. Elle intègre la faculté de lettres de Grenoble (« pour faire du ski tous les week-ends ») où elle approfondit ses capacités de rédaction dans un cursus de journalisme et communication d’entreprise.
Le virus des voyages
L’année suivante, comme elle a attrapé le virus des voyages, elle postule pour un Erasmus. Ce sera l’Angleterre et une maîtrise Information-Communication à Humberside University d’Hull, une ville du nord industrielle marquée par des difficultés économiques, la pauvreté et une forte délinquance. « Une année magique. C’est ma période “Auberge espagnole”, sourit-elle. Nous étions en colocation et nous approfondissions les domaines de communication télé, radio et photo avec des moments forts de reportage dans des ghettos où la misère était palpable. »
De retour à Grenoble, elle veut tenter de nouveau l’aventure d’Erasmus, en Espagne cette fois-ci pour améliorer le niveau de sa seconde langue. Elle n’est pas retenue – priorité donnée aux primo-accédants – et elle décide alors d’interrompre ses études et de commencer sa vie professionnelle.
Après plusieurs CDD, à Nantes d’abord puis à Paris, elle intègre une agence de communication dans laquelle elle travaille pendant cinq ans avant de rejoindre TNS Sofres. « J’étais en charge de la communication externe et interne, confie-t-elle. L’entreprise était installée à Montrouge. C’est là que j’ai posé mes valises avec mon mari écossais et mon fils. Cette aventure a duré quatorze ans durant lesquels l’entreprise a beaucoup changé. A l’aube de la quarantaine, j’ai souhaité interrompre cette collaboration et c’est ainsi que j’ai plongé dans un parcours AVARAP. »
Entraide, partage et rencontres
A la fin de son groupe, Anne souhaite s’investir à son tour dans une structure associative. Elle songe à suivre la formation des marraines et parrains AVARAP mais elle décide plutôt de rejoindre le réseau Oudinot, une association qui regroupe des cadres expérimentés et dirigeants, de cultures et d’horizons différents, et qui se veut un lieu d’entraide, de partage et de rencontres entre ses membres. Elle en est aujourd’hui la vice-présidente.
Elle vient de quitter l’agence de communication qu’elle a intégrée en 2015 à la fin de son groupe et elle a réveillé la structure qu’elle avait créée alors et qui était en sommeil depuis. ABCD Communication a pour vocation d’aider les TPE et PME dans leurs problématiques de communication, leurs relations presse, leurs enjeux de réputation de marque, la gestion de crise et de leur fournir des outils de transformation digitale. Elle vient d’être retenue après un appel d’offres par notre association qui cherche à accentuer sa communication envers les futurs parrains et marraines et les inciter à se former et à s’investir dans la conduite de groupes. Une façon de donner du crédit à l’une des formules chocs de sa complice de toujours, Chantal Lasocki : « Avarap un jour Avarap toujours ! »